Pourquoi, alors qu'on est des filles intelligentes, n'arrive-t-on pas à avancer sur certains projets ou sujets, auxquels on tient pourtant beaucoup?

Réponse: parce qu'arriver à créer (quoique ce soit) n'est pas un processus intellectuel mais un processus émotionnel.

Tu peux être la fille la plus smart du monde, au moment de faire quelque chose de nouveau, d'exposant, ton cerveau primaire va résister. Et ce stress (souvent inconscient!) va mener à l'auto-sabotage day in, day out.

Alors ça vaut le coup de faire un ralenti sur un cas concret pour voir ce qui se joue et surtout comment en sortir.

Aujourd'hui je vous raconte comment j'ai récemment travaillé, au cours d'une séance, avec Julie, une indépendante qui a un atelier à préparer pour un client ... et bloque totalement dessus depuis des semaines.

On parle de quelques étapes simples que l'on peut suivre pour bien comprendre ce qu'il se joue dans ces moments là, et arriver à avancer sur les sujets importants pour soi.

Une question, un retour sur l'épisode? Envoyez-moi un message via FB, Insta, LinkedIn @mariegabrielleamadieu.

Bonne écoute!

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Ces derniers temps dans mon travail avec mes clientes, j'ai vu ceci apparaître comme un fil rouge: beaucoup d'entre nous entretenons un rapport négatif avec notre passé.

C'est assez fou quand on y pense (et triste, pourquoi est-on si dure envers nous-mêmes?), mais c'est ainsi: pour beaucoup d'entre nous quand on regarde en arrière, ce qui vient naturellement c'est du jugement et/ou des émotions négatives pour les choix qu'on a fait, la carrière qu'on a eue (ou pas eue, selon les cas!), un sentiment d'insuffisance. Ca peut être limitée à un domaine de notre vie, ou en concerner plusieurs.

Le souci est que le rapport qu'on entretient aujourd'hui avec notre passé impacte directement notre estime de soi et notre confiance en soi, et du même coup notre capacité à créer l'avenir. (puisque en gros, si je me sens nulle basée sur ma lecture de ma carrière passée, comment diable pourrais-je croire sérieusement que je peux évoluer dans ma carrière, par exemple?)

Dans cet épisode je vous parle de comment ce rapport 'négatif' au passé se manifeste typiquement et puis, de 3 étapes qui sont d'après mon expérience (personnelle, et avec mes clientes), essentielles, et libératrices aussi, pour faire l'alchimie de ce qui s'est passé dans toute son imperfection, et vous permettre d'aller de l'avant sans vous traîner un sac à dos qui pèse 3 tonnes.

Et puis à la fin de l'épisode je vous offre un bonus ;)

Je vous souhaite une très bonne écoute!

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Depuis quinze ans que j'ai débuté mon chemin de développement personnel, je me suis faite accompagner quasi en permanence.

Je me suis également formée (coaching, yoga). J'ai donc dépensé -- non, INVESTI justement ;) - des dizaines de milliers d'euros en développement personnel et professionnel.

Oui oui, vous avez bien lu. Ca vous paraît complètement déraisonnable?

Moi aussi, il y a encore des moments où je me dis, mais tu es complètement dingue.

C'est de ça que parle cet épisode: pourquoi est-ce que c'est encore si difficile -- même après des années, comme dans mon cas -- de décider d'investir dans un accompagnement, quel qu'il soit, pour avancer dans sa vie pro ou perso?

Tout simplement, je crois, parce que ça n'est pas encore vraiment normalisé dans notre société. C'est tout de même assez nouveau - à l'échelle de l'Histoire, je veux dire, et notre cerveau n'a pas du tout l'habitude de penser à ça, d'y accorder de l'importance, du sens, de l'énergie. Du coup ça a tendance à le faire bugger.

On a peur que ça ne marche pas.

C'est aussi simple que ça! Et très efficace comme pensée: parce que, quand on a peur que ça marche pas, forcément on ne le fait pas, et du coup on reste dans la même situation, qui est certes, insatisfaisante, bloquée, MAIS connue et 'sous contrôle'.

Voilà le truc:

Et si ce n'était jamais l'Autre (coach, thérapeute, peu importe) qui "marchait", qui nous créait le résultat...

Mais notre engagement sincère à avancer, à apprendre, à explorer... A nous réaliser? ...

Et qui fait qu'à un moment, on s'autorise à s'offrir de l'aide. De l'inspiration. De la perspective. Du soutien.

Je crois que c'est pour ça que le coaching a commencé dans le milieu sportif: il y a dans ce contexte là, la connaissance déjà bien établie que quelqu'un (ou une équipe) qui a du potentiel, et bien pour le réaliser il faut lui offrir le meilleur accompagnement possible. C'est juste entendu et très évident qu'il n'y arrivera pas seul.

A nous d'élargir cela à nos vies. Pas pour la performance en tant que telle, mais pour la réalisation de Soi qu'elle facilite. Combien coûte la capacité de trouver ce qui nous rend heureux et puis de le réaliser? D'arrêter de se consumer dans le stress, le jugement, la peur du jugement des autres? De créer son projet et de le faire décoller?

Et bien ça n'a tout simplement pas de prix. (et pour tout le reste... il y a Eurocard/Mastercard. #ilfallaitlafaire)

Bref, aujourd'hui dans le podcast, je me lâche et je dis le fond de ma pensée sur pourquoi à mon avis il est temps de normaliser complètement le fait d'investir en soi.

J'avais pas mal de choses à dire apparemment, car l'épisode dure une heure, oui oui, mais vous pouvez l'écouter en deux fois!

Je vous parle de:

- Comment j'ai embauché ma première coach (aux alentours de ... longtemps avant Jésus Christ), à une époque où le coaching pour les particuliers n'existait pour ainsi dire pas... Ambiance vintage garantie;

- Ce que mes différents coaching m'ont apporté -- y compris ceux qui n'ont soi disant "pas marché";

- Comment j'aborde mes propres résistances à investir en moi quand elles se manifestent;

- Pourquoi les résistances à investir en soi sont normales et liées à nos habitudes et conditionnements - ni plus, ni moins!

- Comment ne pas se laisser piéger par ces peurs, et passer à l'acte de façon constructive!

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