エピソード

  • À la Une : en RDC, Tshisekedi s'entête, l'opposition dégaine
    2024/11/23
    « Le front anti-Tshisekedi s'apprête à dégainer », signale en Une le bi-hebdomadaire Ouragan. « Un grand front de l'opposition a vu le jour à Kinshasa, écrit le confère. Il se donne la mission de stopper le régime dans sa tentative de révision ou de changement de la Constitution ».Ennemis hier, alliés contre-nature aujourd'hui, Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo, Delly Sesanga et Seth Kikuni s'unissent à travers leurs partis politiques respectifs pour dénoncer et contrer ce qu'ils qualifient de « coup d'État constitutionnel ». Emmanuel Ramazani Shadary, numéro 2 du parti de Kabila accuse le chef de l’État de vouloir modifier les articles qui limitent le mandat présidentiel à deux termes non renouvelables. « Cet acte, il faut le dire, est constitutif d’un coup d’État et expose son auteur à des poursuites judiciaires pour haute trahison », a-t-il ajouté. Sur le même chapitre, le quotidien la Prospérité titre : « l'Opposition scelle un pacte contre Félix Tshisekedi ! »Pour l'opposition, la révision constitutionnelle ne répond en rien aux préoccupations réelles du peuple congolais. « Aucune disposition de la Constitution n'empêche Monsieur Tshisekedi d'améliorer les conditions sociales du peuple congolais », ont-ils souligné, appelant le président à concentrer ses efforts sur des questions économico-sociales ainsi que la résolution des conflits à l'Est.« Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie »Il s'agit plutôt d'un pas vers le renforcement de la souveraineté, estime le pouvoir. Dans le quotidien Forum des AS, Jean-Thierry Monsenempwo est formel : « Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie ». Pour ce communicateur du camp au pouvoir, « il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains ».Accuser le président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est, selon lui, cite le journal, « non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais. Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées ».Exit la révision, l’UDPS exige désormais le changement de la Constitution. C’est dans les colonnes du même quotidien. On en sait un peu plus, désormais, sur les intentions réelles de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Augustin Kabuya, secrétaire général du parti présidentiel, demande officiellement au président Félix Tshisekedi de « changer la Constitution et non opérer une simple révision de la loi fondamentale ».C'est la guerre ouverte entre le parti au pouvoir et l'opposition concernant la Constitution. « C'est désormais un discours va-t'en-guerre », estime Forum des As. Selon le secrétaire général du parti présidentiel, l'actuelle Constitution est une malédiction pour la RDC. « Qu'ils le veulent ou pas, nous allons changer cette Constitution ».Et jusqu’où ira l’opposition ? s’interroge le tri-hebdomadaire Econews. Le tabloïd affirme que la prise de position du collectif de partis d’opposition vient conforter la frange de la population de plus en plus nombreuse qui, s’interroge sur l’opportunité et le moment choisi pour le pays étant en état de guerre et une partie du territoire sous occupation étrangère.Six présumés profanateurs arrêtésEnfin dans le quotidien le Phare : six présumés profanateurs du mausolée de Patrice Lumumba arrêtés. Les présumés auteurs de la profanation du mausolée du Héros National, dans la nuit du lundi au mardi, se trouvent aux arrêts depuis le mercredi 20 novembre. À en croire le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, le coup de filet est l’œuvre des éléments des services spéciaux qui sont occupés à rechercher activement deux autres suspects toujours en cavale.S’agissant du sort de la relique du tout premier chef du tout premier gouvernement congolais investi par le Parlement en 1960, à la veille de l’indépendance nationale, elle n’aurait pas été volée, comme beaucoup le craignaient, mais qu’elle se trouverait même sous haute surveillance.Et au journal de conclure : « La perte de cette relique allait signer la seconde mort de Lumumba, dont la sépulture allait héberger, à jamais, un cercueil vide »Le tri-hebdomadaire Congo Nouveau pointe du doigt la « négligence » du gouvernement. Le site, écrit le confère, « manquait de sécurité élémentaire, plus de policiers de surveillance, pas de caméra de surveillance ».
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  • À la Une: les états généraux de la justice congolaise
    2024/11/16

    À la une de la presse kinoise, états généraux de la justice, crise des embouteillages à Kinshasa et nouvel accord avec le FMI.

    Le thème de ces assises est sans ambiguïté : « Pourquoi la justice congolaise est-elle malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ». AfricaNews insiste sur l’objectif principal : recueillir des propositions pour des réformes en profondeur afin de redresser un système judiciaire en crise. Toutefois, le journal met en lumière les inquiétudes de l’ONG Justicia ASBL, qui critique un programme dominé par des politiciens souvent peu qualifiés en matière de justice. Même tonalité chez les syndicats de magistrats, qui rappellent que les recommandations des états généraux de 2015 n’ont été appliquées qu’à 0,8 %, douchant les espoirs d’un réel changement. De son côté, The Post adopte une posture incisive, qualifiant ces travaux de « bruyants et éléphantesques ». L’éditorialiste avertit : « Après ces assises, il faudra éviter les agents vecteurs de la maladie judiciaire, qui a une capacité de mutation redoutable. »

    Un autre événement marquant : l’interpellation brutale de Delly Sesanga, ancien candidat à la présidentielle et opposant au projet de révision constitutionnelle porté par Félix Tshisekedi. Ouragan parle d’une scène « insoutenable », décrivant un « nouveau cap de violence » franchi jeudi 14 novembre dernier à Kinshasa. Même au sein de l’Union sacrée, écrit le journal, cette arrestation a suscité des critiques. Delly Sesanga a été relâché une heure plus tard. Une situation qui illustre les tensions autour du débat constitutionnel, alors que l’opposition redoute un troisième mandat déguisé pour le président Tshisekedi.

    Embouteillages et accords avec le FMI

    Sur le front social, les embouteillages monstres à Kinshasa continuent de dominer les discussions. Congo Nouveau évoque des mesures expérimentales pour fluidifier le trafic, qui, au contraire, ont aggravé la situation. Les chauffeurs de transports en commun en profitent pour augmenter leurs tarifs, pénalisant davantage les habitants. Martin Fayulu, cité par le journal, s’interroge : « Comment peut-on accepter qu’une distance de 20 kilomètres prenne plus de trois heures en voiture ? La Constitution empêche-t-elle de résoudre ce problème ? ». Pour des observateurs, cités par le Journal, la solution passe par la réhabilitation des routes, la construction de nouvelles voies et la relance d’un train urbain.

    En économie, les relations entre le FMI et le gouvernement congolais attirent l’attention. Deux nouveaux programmes, totalisant 2,87 milliards de dollars, viennent d’être conclus, rapporte Le Phare. Infos27 souligne l’importance de cet accord, qui intègre pour la première fois un appui budgétaire direct de 800 millions de dollars. L’objectif est double : stimuler la croissance et renforcer la résilience climatique. De son côté, AfricaNews précise que ces programmes seront suivis de près grâce à des mécanismes rigoureux, tels que les revues semestrielles du FMI et des outils internes comme le Conseil des ministres ou la Troïka stratégique. Une victoire pour l’exécutif, mais aussi une lourde responsabilité dans la mise en œuvre.

    À lire aussiDenise Kyalwahi, journaliste indépendante, écologiste et menacée

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  • À la Une: les états généraux de la justice «malade» à Kinshasa
    2024/11/09

    Les journaux de la capitale ont consacré leurs éditions aux états généraux de la justice. Durant huit jours, rapporte le quotidien Le Potentiel, près de 3 500 acteurs du secteur judiciaire, de la magistrature, des experts nationaux et internationaux, des activistes des droits de l’homme et des universitaires venus de divers horizons vont poser un diagnostic sérieux et réaliser une autopsie réelle de l’état de santé de la justice congolaise. « L’heure a sonné pour scruter avec lucidité et honnêteté, l’état du système judiciaire congolais », écrit Le Potentiel.

    Face aux dérives judiciaires, Constant Mutamba promet de serrer la vis ; c’est en Une du bi-hebdomadaire Ouragan. « Sept Congolais sur dix sont insatisfaits de la manière dont notre justice est administrée », selon le ministre. Ce membre du gouvernement, poursuit le confère, a exposé les maux qui rongent le système judiciaire congolais avant de lancer un appel à des réformes courageuses. Les injustices sont criantes : spoliations des biens publics et privés, arrestations arbitraires, sur population carcérale, saisies intempestives des comptes et des avoirs de sociétés, mauvaises conditions de vie et de travail des acteurs de la justice... Autant de maux qui gangrènent le secteur.

    Sur le même chapitre Econews titre : « Réformer la Justice par la révision de la Constitution : la thérapie de Constant Mutamba »

    Selon nos confrères, l’appel du garde des Sceaux lors des états généraux sonne comme une injonction. Son message cache mal, selon le journal, une volonté de préparer la justice à l’acceptation du fait accompli. Sans la citer, le ministre de la Justice s’adressait, selon Econews, à la Cour constitutionnelle qui sera au centre des futures confrontations politiques autour du projet de révision (ou carrément du changement) de la Constitution. Le journal est incisif : « À moins de faire preuve d’amnésie, il est établi que la Haute Cour est entièrement acquise au Chef de l’Etat et sa famille politique ».

    Surchauffe économique de fin d'année : Le gouvernement sort l'artillerie anti-inflation

    Dans un contexte où les prix des denrées alimentaires importées concernent directement les ménages, le gouvernement multiplie les initiatives pour rendre ces produits plus abordables. La Première ministre a mandaté le ministère de l'Économie, en collaboration avec l'Inspection générale des finances (IGF), pour faciliter la baisse des prix par des mesures fiscales incitatives. Un décret récemment signé permettra aux importateurs de bénéficier de crédits d'impôt en fonction de la certification de leurs stocks par l'IGF. Cette stratégie vise à réduire rapidement les prix des denrées de première nécessité, soulageant ainsi les ménages tout en encourageant un approvisionnement durable et abordable.

    Revenons à Econews avec ce titre : « Les relations en dents de scie entre Kinshasa et Kigali : clash à Genève, chaudes accolades à Goma, un grand mystère entoure les rapports, généralement tendus, entre Kinshasa et Kigali ». La journée du mardi 5 novembre a encore donné une preuve éloquente de cette affirmation, au regard du spectacle qui s’est déroulé simultanément à Genève (Suisse) et à Goma (Est de la RDC).

    Si à Genève, les échanges ont été extrêmement virulents entre le porte-parole du gouvernement, et le représentant du Rwanda au Conseil des droits de l’homme de l’ONU… À Goma, par contre, le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier Nduhungirehe, a eu droit à un accueil respectable à la réunion du Mécanisme conjoint ad hoc renforcé qu’a présidé le ministre angolais des Affaires étrangères, Teté Antonio, aux côtés de ses collègues Thérèse Kayikwamba de la RDC. Le journal conclut : « Le clash de Genève a donc été compensé par les chaudes accolades de Goma. Kinshasa et Kigali ne cesseront jamais de nous étonner ».

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  • À la Une: en RDC, la presse revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS
    2024/11/02

    L’éditorialiste du journal The Post revient sur le projet de révision de la Constitution annoncé par l’UDPS. « Il a suffi à Augustin Kabuya, le secrétaire général de l’UDPS, de cuire la première brique pour construire la tour qui fait perdre la raison à plus d’un homme politique congolais pour que les réseaux sociaux bruissent des vidéos et audios des politiques congolais », écrit-il.

    L'éditorialiste questionne le revirement de l'UDPS : « Hier, l’on jurait ses grands dieux que l’on mourait pour que la Constitution ne soit touchée en ses articles verrouillés. Aujourd’hui, l’on recourt aux mêmes dieux pour que rien qui soit verrouillé ne le reste. C’est que les temps ont changé, explique-t-il, laissant les imbéciles devant le même mur qui les empêche de changer », et de conclure : « Ce qui a changé, c’est que les hommes sont désormais du bon côté de l’histoire, du côté, dit-il, de la mangeoire. »

    Ouragan, le bihebdomadaire d'informations générales, se penche aussi sur la crédibilité de certains cadres de l’UDPS qui étaient autrefois opposés à une telle révision sous Joseph Kabila. Le journal s’interroge : « On voudrait réviser pour quelles raisons ? Est-ce que la Constitution actuelle empêche les institutions de la République d’apporter des réponses aux besoins sociaux de nos populations ? Empêche-t-elle de combattre l’impunité et l’économie de prédation ou de mettre fin aux violations massives des droits de l’homme ? »

    À lire aussiRDC: des cadres du parti au pouvoir prônent une nouvelle Constitution et non une simple révision

    Toujours dans ce chapitre, le journal titre : « Constitution, le camp Kabila avertit Tshisekedi », et souligne que le Front commun pour le Congo (FCC) rejette fermement le projet, qu'il qualifie de « tentative d'instauration d'une présidence à vie ». Une façon de masquer l’incapacité du gouvernement à répondre aux attentes du peuple, selon le FCC. « Au lieu de garantir la sécurité, d’améliorer le pouvoir d’achat ou de payer les militaires et enseignants, le régime se lance dans une réforme constitutionnelle inutile », rapporte le journal, citant les propos des cadres du FCC qui appellent à la mobilisation et promettent de s'opposer par tous les moyens légaux.

    Le journal La prospérité note que même certains alliés du président Tshisekedi font preuve de prudence et demeurent silencieux. « Depuis l'annonce par l'UDPS du changement de la révision de la Constitution, le parti présidentiel semble, à son tour, ignorer ses alliés, écrit le quotidien. Par formalisme, le présidium de l'Union sacrée, la plateforme qui regroupe des partis comme UDPS, UNC, MLC, n'ose même pas convoquer une réunion pour débattre de l'actuelle Constitution. »

    D'où, « la question de savoir ce qui reste encore de cette plateforme présidentielle », souligne La Prospérité, qui évoque aussi l'attitude de l’Église catholique. Elle pourrait jouer un rôle déterminant dans l'évolution du débat si le président décidait de franchir le pas vers un troisième mandat.

    La présentation de la loi de finances 2025 devant l'Assemblée nationale, l'autre sujet qui a attiré l'attention des journaux

    AfricaNews met en lumière la hausse des crédits alloués aux investissements, qui passent de 15,1% du budget général en 2024 à 48,4% en 2025, soit une augmentation de 18,2%. « Cette mesure illustre l'engagement, écrit-il, du gouvernement en faveur du développement des infrastructures et de l'économie. »

    Cependant, certains médias expriment des doutes sur la crédibilité de ce budget face aux défis actuels. Forum des as souligne que cette présentation intervient dans un contexte de crise dans le secteur de l’éducation, marqué par la grève des enseignants qui dure depuis deux mois.

    À lire aussiRDC: l'Assemblée nationale débute l'examen du budget 2025, en nette hausse

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  • À la Une: en RDC, la presse kinoise débat de la révision constitutionnelle
    2024/10/26

    Tshisekedi ouvre la voie à la IVe République, c’est en Une du tri hebdomadaire Éconews. Pour ce journal, il n’y a plus de doute possible.

    La confirmation apportée au cours d’un meeting populaire à Kisangani par le Chef de l’État en personne d’une révision prochaine de la Constitution de 2006 vient d’enclencher un double mécanisme : autant le camp présidentiel, son parti l’UDPS en tête, bat campagne de longue date en faveur de la rédaction d’une nouvelle loi fondamentale, autant les oppositions, quoiqu'affaiblies par des arrestations ou des menaces de poursuites judiciaires, se rangent en ordre de bataille. Du moins concernant ceux qui ont le courage de contester le pouvoir de l’intérieur.

    Ceux parmi eux qui ont choisi le chemin de l’exil, explique Éconews, ont de la peine à faire entendre leur voix étouffée, ayant d’office été catalogués comme des traîtres.

    « Tshisekedi réveille les vieux démons »

    Sur le même chapitre, le bi-hebdomadaire Congo Nouveau, titre « Tshisekedi réveille les vieux démons ».

    Le confrère nuance. Au cas où il s’agirait d’une simple modification de la Constitution existante, le nombre des mandats du président de la République, qui figure parmi les matières verrouillées, ne saurait être modifié. « Sur ce point, Félix Tshisekedi renvoie la balle dans le camp du peuple qui peut, selon lui, faire sauter ce verrou »

    Le tri-hebdomadaire Ouragan, parle d’un « dilemme »

    À Kisangani, où il a jeté le pavé dans la mare sur ses intentions de réformer la Constitution, « le président Félix Tshisekedi est resté cependant évasif, écrit le journal ».

    Et de préciser : « Tantôt, il parle de la révision constitutionnelle, tantôt de soumettre la question des articles intangibles à la décision du peuple souverain, dont le "oui" à un quelconque référendum conduirait au changement de la Constitution. En d'autres termes, le déverrouillage des articles intangibles est le chemin qui mène à la présidence à vie ou à une rallonge de son mandat deux fois, s'il est encore élu ».

    Le Togo de Faure Gnassingbé fils l'a fait, le Rwanda de Paul Kagame aussi et surtout la Russie de Vladimir Poutine

    Le confrère se demande « si le Congo- Kinshasa ne vire pas lentement et sûrement vers un régime autocratique ».

    Dans le quotidien Forum des ASS, le chef de fil de l’opposition réagit « Il n’y aura pas de changement de la Constitution, c’est de l’utopie ».

    C’est la réponse du berger à la bergère. Toucher un article de la loi suprême est la ligne rouge à ne pas franchir. Pour Moise Katumbi, « le Chef de l’État a menti, voire trahi la confiance du peuple et dans un pays sérieux, il devrait rendre le tablier ».

    Sur un autre chapitre. Deux anciens ministres et un homme d’affaires dans de sales draps. C’est dans le trihebdomadaire Africa News.

    L’ancienne ministre de la Formation professionnelle Antoinette Kipulu, l’ancien ministre de la Recherche scientifique et ex-député UDPS Daniel Madimba, ainsi que l’entrepreneur Michel Kabeya, sont interdits de sortir du territoire national. Cela après une demande l’Inspection générale des finances (IGF) adressée à la Direction générale des migrations (DGM) pour un présumé détournement de 5 millions de dollars destinés à la construction de 10 écoles des métiers dans le Grand Bandundu et le Grand Kasaï.

    Pour le tabloïd, c’est une situation qui est déplorée au sein de l’opinion. Cela quand on considère le nombre de ministres et mandataires interpellés par la justice et qui finissent par obtenir une mise en liberté provisoire et à sortir du pays.

    Un imposteur multiple démasqué.

    C’est dans le quotidien La Prospérité. La RDC est souvent le théâtre d’événements surprenants. L’un des cas les plus intrigants est celui d’Israël Bongo Lord, un jeune homme qui a réussi à se faire passer pour un député, un sénateur et même un prophète.

    Son imposture a été révélée mardi, lors d’une réunion des députés dans un hôtel de Kinshasa, où il saluait « ses collègues députés » comme s’il en faisait partie. Une imposture qui ne se limite pas à une simple farce, poursuit le journal. « Elle soulève également des questions sur la confiance du public envers les institutions et la classe politique en général ».

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  • À la une: en RDC, velléité de modification de la Constitution, crise à l'UDPS et réactivation des enquêtes de la CPI
    2024/10/19

    Forum des As titre : « Changement de la Constitution : l’UDPS écartelée ». Le quotidien revient sur les tensions au sein du parti présidentiel, l’UDPS, où deux cadres, Augustin Kabuya et Deo Bizibu, s’opposent notamment sur la révision de la Constitution. Kabuya pousse fortement pour cette modification, tandis que Bizibu estime que ce n’est pas nécessaire à l’heure actuelle. Le journal note que ce débat interne montre qu'une réflexion approfondie est indispensable avant de prendre une décision définitive.

    Dans le même contexte, La Prospérité commente cette crise de leadership en rappelant que Deo Bizibu a été reçu par le président Félix Tshisekedi. Certains membres radicaux du parti espéraient que l’un des deux, Kabuya ou Bizibu, serait désavoué, mais le journal souligne que l'UDPS sort affaiblie de cette crise, qui, selon lui, aurait dû être résolue dès le début.

    De son côté, The Post revient sur la réapparition d’Augustin Kabuya avec un titre accrocheur : « Pouvoir et règne sans fin de l’UDPS : Kabuya assume son suicide ». Le journal rappelle que l’UDPS, autrefois fervente opposante à la révision constitutionnelle sous Joseph Kabila, semble aujourd'hui prendre une direction opposée. Une contradiction qui n’échappe pas à l’analyse de l’éditorialiste du média. La Prospérité pousse encore plus loin en soulignant que l'annonce de la révision constitutionnelle est une « bouée de sauvetage » pour l’opposition, qui était affaiblie, dit le journal, depuis le rejet par Félix Tshisekedi d’un dialogue national. Le journal estime que cette annonce pourrait relancer l'opposition, juste après les 100 premiers jours du nouveau gouvernement.

    Autre dossier important de la semaine

    La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé la réactivation de ses enquêtes sur les crimes présumés commis en RDC, avec un focus particulier sur la province du Nord-Kivu. La Prospérité explique que ces enquêtes concernent les crimes commis depuis janvier 2022, relevant du Statut de Rome.

    De son côté, Infos 27 rapporte les propos du vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, qui a confirmé l’implication des juridictions nationales congolaises, y compris le procureur général et l’auditeur général des FARDC, dans ce processus. Une collaboration renforcée avec la CPI qui représente un espoir pour les victimes de cette région en proie à la violence, ajoute le journal.

    Justice internationale, toujours

    La Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) a entamé l'examen public de la requête de la RDC contre le Rwanda pour agression. Selon le journal Le Quotidien, une décision sur les exceptions soulevées par le Rwanda est attendue pour novembre. Le journal rappelle que lors d'une audience précédente, les avocats du Rwanda avaient déclaré ne pas pouvoir lire certains documents fournis par la RDC, car ils étaient en français. Le journal ironise : « Et pourtant, le Rwanda dirige la Francophonie ! ».

    En parallèle, le Phare annonce que la RDC prépare également un dossier pour saisir la Cour Internationale de Justice (CIJ), un autre volet juridique dans ce conflit qui oppose les deux pays voisins.

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  • À la Une: la RDC de retour au conseil des droits de l’homme de l’ONU
    2024/10/12
    Trois ans après, la RDC réintègre le Conseil des droits de l'homme des Nations unies. C’est en Une de l’hebdomadaire Ouragan. La RDC a été élue membre pour la période 2025-2027, avec 172 voix sur 190. Cette réintégration, après un premier mandat en 2018 suscite à la fois espoirs et critiques, tant à l'intérieur du pays qu'à l'international, écrit le journal.Quelques opposants ont tonné pour désapprouver la démarche. Ils ont mené même une contre-campagne, dénonçant les récentes violations des droits humains, telles que les tueries de prisonniers à la prison de Makala. Malgré le rejet de quelques organisations de droits de l’homme, poursuit Ouragan, l’élection du Congo- Kinshasa « marque un moment clé dans les efforts du pays à se repositionner sur la scène internationale ».À lire aussiLa RDC élue au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU malgré les polémiquesDans les colonnes du quotidien Forum des As, le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya, considère, je cite, « que chaque Congolais patriote devrait considérer cette élection comme un symbole d'honneur national ». Le bi-hebdomadaire La Percée, rappelle cependant que siéger au conseil des droits de l’homme « oblige ses membres à modifier leur pratique dans ce domaine sur le long terme ». Le trihebdomadaire d’informations générales Congo Nouveau revient sur le boycott de la clôture du 19ème sommet de la francophonie par la RDC et titre : « L’omission volontaire de la crise de l’Est de la RDC par le président Macron paie cash. Tshisekedi fâché, déteste Macron et claque la porte de la francophonie ». Le tabloïd affirme. « Dans un sommet si important de la francophonie, oublier d’évoquer l’agression dont la RDC est victime (…) c’est cracher sur la mémoire des millions de Congolais tués lâchement et ignorés délibérément la cruauté des crimes dont le Rwanda s’est rendu coupable en agressant la RDC ». Le président français Emmanuel Macron, selon ce journal, « habitué à des fables, a été encore une fois de plus pris au dépourvu par Félix Tshisekedi dans son propre pays et devant témoins ». Et de poursuivre : « Tshisekedi a encaissé le coup, mais il a répliqué d’une manière la plus féroce : l’homme a boycotté les travaux. À la place, il est allé visiter la diaspora congolaise. Le président Macron a tenté de se racheter à la clôture mais le vin était déjà tiré, il fallait le boire ».À lire aussiFrancophonie: l'organisation s'agrandit, Tshisekedi boude la fin du sommetSur le même chapitre, l’hebdomadaire Le Maximum note que le camouflet lancé par Tshisekedi à Emmanuel Macron « peine à trouver des détracteurs, même dans les rangs de la tonitruante opposition politique congolaise. Le fait est assez rare pour être souligné ».Enfin dansAfricaNews : « L’église prend la défense de Moïse Katumbi ». L’affaire est sur toutes les lèvres. À Mulonde dans le territoire de Pweto, province du Haut-Katanga, l’opposant Moïse Katumbi a entrepris de réhabiliter une piste d’atterrissage pour notamment aider à l’évacuation des malades, après avoir construit un hôpital dans le coin. La démarche n’a pas contenté l’administration qui le menace de poursuites judiciaires pouvant aboutir à 10 ans d’emprisonnement. L’affaire prend, selon certains membres de l’Opposition et de la Société civile, écrit Africanews, « les allures d’un acharnement contre le principal opposant du pays (…) dans un contexte où l’ombre d’un changement de Constitution plane sur le pays ». À lire aussiRDC: le camp de Moïse Katumbi dénonce l’intrusion illégale de soldats sur une propriété privéeDans cet imbroglio, le clergé diocésain de Kilwa- Kasenga a apporté son appui à l’ancien gouverneur de l’ex- Katanga. Moïse Katumbi se défend, titre Econews : « On ne me cherche pas des poux sur la tête ». L’opposant rappelle dans une interview relayée par ce confère que quand le président Tshisekedi est allé inaugurer un pont [en octobre 2023] « c’est sur une piste que j’ai fait construire que son hélicoptère s’est posé. Je le répète : on ne peut pas m’empêcher d’essayer d’aider les gens ». Moïse Katumbi dans cette même interview rappelle au Président de la République qu’il y a une vie après le pouvoir.
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  • À la une: en RDC, naufrage tragique sur le lac Kivu et tensions autour du projet de révision constitutionnelle
    2024/10/05

    Le naufrage du bateau sur le lac Kivu, jeudi 3 octobre, est au cœur de l'actualité. Le bilan provisoire fait état de 23 corps repêchés après que le bateau, chargé de passagers et de marchandises, a sombré près du port de Kituku, dans la ville de Goma.

    Forum des As tire la sonnette d’alarme sur l’urgence de renforcer la sécurité sur ce lac.

    Le journal rappelle que les populations locales empruntent souvent cette voie pour échapper à l’insécurité terrestre, exacerbée par la présence de groupes armés, notamment les rebelles du M23. Le tabloïd revient également sur les précédents drames similaires. Forum des As rappelle également les récents naufrages, survenus le mois dernier sur le lac Maï-Ndombe et dans le lac Tanganyika près d'Uvira, soulignant que ces catastrophes sont devenues récurrentes.

    EcoNews, dans son éditorial intitulé « Des morts de trop », fustige le manque de mesures concrètes pour prévenir ces tragédies.

    Le journal revient sur la lettre de Jean-Pierre Bemba, vice-Premier ministre en charge des Transports, qui exige des poursuites judiciaires contre les responsables de ces accidents.

    Des « cercueils navigants »

    Mais pour EcoNews, cette réaction donne l’impression d’une découverte tardive d’un problème qui dure depuis longtemps. Le journal note qu’à chaque naufrage, les autorités versent des « larmes de crocodile », mais peu d’actions suivent. Chaque mois, un nouveau drame fluvial endeuille le pays.

    Même son de cloche dans la Prospérité, qui parle de « cercueils navigants » pour désigner les bateaux qui sillonnent les cours d’eau en République démocratique du Congo.

    L'éditorialiste du journal pointe un manque criant de rigueur dans l'application des mesures de sécurité et déplore l'indifférence des autorités face à ces tragédies répétées. Selon lui, « le cimetière fluvial » est désormais un triste synonyme pour désigner les cours d’eau du pays, où les naufrages sont devenus une norme silencieuse.

    Le journal souligne qu'aucun deuil national ou provincial n’est même plus décrété en mémoire des victimes. Il appelle à une meilleure application des mesures de sécurité pour éviter ces tragédies récurrentes.

    Le projet de révision de la Constitution, porté par l'UDPS

    Autre sujet brûlant dans la presse congolaise cette semaine. Infos27 se penche sur les arguments des révisionnistes et des opposants, tout en posant la question centrale : « Peut-on réviser la Constitution sans céder aux tentations de l’autoritarisme ? »

    AfricaNews met aussi l’accent sur l’UDPS à l’Assemblée nationale. Le journal révèle que « le parti de Félix Tshisekedi veut contrôler 7 des 10 commissions permanentes, y compris le Comité des Sages ».

    Un appétit jugé excessif par certains observateurs, qui craignent que cela ne fragilise la majorité parlementaire et l’Union sacrée. Le partage proposé par l’UDPS, qui laisserait une seule commission à l’opposition, est qualifié de « partage égoïste », risquant de créer des tensions au sein de la Chambre basse.

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